
Un contexte réglementaire en évolution
Depuis le 1er janvier 2024, conformément à la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) et au droit européen, le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les particuliers et professionnels. Les collectivités doivent désormais proposer une solution de tri accessible à l’ensemble des habitants. Cette obligation renforce le besoin de données fiables pour structurer les filières locales et orienter les politiques publiques.
Objectifs de l’étude
L’étude menée par l’AREC vise à mieux comprendre la filière des biodéchets, en particulier les déchets alimentaires et les déchets verts. Elle a pour ambition de fournir aux territoires les éléments nécessaires pour accompagner le déploiement du tri à la source, optimiser les flux et favoriser la valorisation.
Chiffres clés et enseignements
Le gisement brut régional de biodéchets est estimé à 3 millions de tonnes en 2022, selon la méthodologie du Schéma Régional Biomasse. Un tiers de ce gisement est constitué de déchets alimentaires, principalement issus du secteur agroalimentaire .
Le recensement des installations de traitement des sous-produits animaux de catégorie 3 a permis d’identifier 48 installations agréées en activité en 2024 :
- 1 micro-plateforme de compostage
- 15 plateformes de compostage
- 32 unités de méthanisation
Une base pour l’action territoriale
Ces résultats offrent une vision consolidée de la filière régionale. Ils constituent une base précieuse pour renforcer les stratégies de valorisation, accompagner les collectivités dans la mise en œuvre du tri à la source, et suivre les objectifs régionaux en matière d’économie circulaire.
Pour en savoir plus
Télécharger la publication « Etude filière biodéchets en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse départementale »
Consulter la datavisualisation sur les données de la « Filière des biodéchets »
Contact
Sonia GRELLIER, grellier.s[@]arec-na.com